Les 40 dernières années ont été marquées par un bilan impressionnant. Le 30 septembre 2020, Audi avait produit 10 947 790 véhicules à traction intégrale. Un peu plus de 44 % de ces véhicules étaient équipés du système de transmission intégrale quattro. En fait, tous nos gros véhicules particulièrement puissants, de même que tous nos modèles Audi S et Audi RS transfèrent leur puissance à la route par l’ensemble de leur quatre roues.

Avec l’Audi e-tron et l’Audi e-tron Sportback, la marque est entrée non seulement dans une ère d’électromobilité durable, mais aussi dans une ère de traction intégrale électrique. Les moteurs électriques des deux modèles entraînent les essieux avant et arrière. Les modules de commande de suspension et d’entraînement collaborent étroitement pour réguler la répartition idéale du couple d’entraînement entre les essieux – le tout de manière continue, entièrement variable et en une fraction de seconde.

En 1990 et 1991, Audi a participé avec sa puissante V8 quattro au Deutsche Tourenwagenmeisterschaft (DTM), remportant deux championnats de pilotes. En 1996, l’Audi A4 quattro Supertouring a pris part à sept championnats nationaux, et les a tous remportés. (Deux ans plus tard, les instances dirigeantes européennes bannirent presque totalement la traction intégrale des courses de voitures de tourisme.)

En 2012, Audi était de retour sur la piste avec une voiture de course à traction intégrale Audi – l’Audi R18 e-tron quattro avec entraînement hybride. Un moteur V6-TDI entraînait les roues arrière, tandis qu’un volant d’inertie fournissait l’énergie récupérée à deux moteurs électriques sur l’essieu avant. (La voiture utilisait, pendant l’accélération, un système de transmission quattro temporaire.) La feuille de route de cette voiture était des plus impressionnantes : trois victoires au total aux 24 Heures du Mans et deux titres de pilotes et de constructeurs au Championnat du monde d’endurance (le WEC).